Dans la région métropolitaine de Port-au-Prince des tonnes de fatras jonchent les rues, devant des institutions publiques comme sur des trottoirs des piles de détritus ornent les rues de la Capitale haïtienne et ses environs.
On ne rencontre pas ses immondices seulement dans les marchés publics. Des quartiers résidentiels et même les abords des hôpitaux ou centres de santé en sont infestés. N’en parlons pas pour des Écoles, bureaux, voies publiques.
Et pourtant le Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS) est l’institution qui gère désormais les déchets en Haïti. Cette nouvelle structure autonome qui s’étend sur tout le territoire national, remplace le Service Métropolitain de Collecte des Résidus Solides (SMCRS).
Depuis l’installation du directeur du SNGRS Anel Bruno, le 24 septembre 2018 dernier aucun travail de ramassage d’ordures n’est effectué pour changer l’image des communes. On se demande si Anel Bruno a défini une vraie politique de gestion des déchets.
Le directeur général du SNGRS est-il trop occupé à lire les dispositions de loi concernant le fonctionnement de l’institution ? Selon le député Gary Bodeau, initiateur de la loi qui a créé la SNGRS, avait prétendu que cette nouvelle institution sera de loin plus efficace que le SMCRS. Pour l’instant aucune action n’a été entreprise pour prouver son efficacité.
En attendant l’opérationalisation effective du SNGRS, la population devra continuer de marcher sur des tonnes de déchets de toutes sortes qui remplissent rapidement les bouches d’égouts, se débordant dans les rues pour terminer, avec les eaux de ruissellement, leur parcours dans les demeures de la plupart des Port-au-princiens.
Ces derniers attendent de la part de l’État des mesures adéquates en vue de rendre les villes accessibles à ses visiteurs et aux touristes.
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