LDepuis trois jours, Port-au-Prince et d’autres villes du pays ont été le théâtre de violences, de scènes de pillage.
Des centres commerciaux, des supermarchés ont été victimes d’actes de vandalisme sans précédent.
Cette situation s’est déroulée sous le regard passif de la police nationale d’Haïti (PNH).
Dans un communiqué, le ministère de la justice et de la sécurité publique a appelé la PNH à tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité des vies et des biens, mais rien n’y fait.
Une note signée de la main du directeur général de la PNH, Michel-Ange Gédéon, a aussi invité les agents de police à faire régner l’ordre. Un appel qui n’a eu, apparemment, aucun écho au sein du corps.
Ce dimanche, d’autres magasins ont subi les assauts de pilleurs sans aucune crainte ni inquiétude.
Face à cette situation chaotique, d’aucuns se demandent où sont passées les autorités policières ?
La PNH a-t-elle démissionnée ? Serait-elle politisée, donc complice?
En attendant des réponses à ces questions, Port-au-Prince et d’autres villes dont Delmas, Pétion-Ville sont livrées à elles-mêmes.
La suspension de la mesure gouvernementale qui visait à augmenter les prix de l’essence semble bien loin de convaincre les casseurs.