« Les États-Unis félicitent le gouvernement du Kenya d’avoir répondu à l’appel d’Haïti et d’avoir envisagé de servir de chef de file pour une force multinationale en Haïti pour aider à lutter contre l’insécurité causée par la violence des gangs », a écrit le Département d’État américain dans un communiqué, ce mardi.

« Les États-Unis attendent avec impatience de travailler avec les partenaires d’Haïti pour faire avancer ce processus avec succès, notamment par le biais d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant une force multinationale en Haïti », a poursuivi le communiqué.

Selon les autorités américaines, les acteurs haïtiens, notamment les politiques, doivent prendre des mesures urgentes visant à « élargir le consensus politique et rétablir l’ordre démocratique », comme le veut la Charte démocratique interaméricaine.

Si tous les grands acteurs de la communauté internationale montent à bord, le déploiement de cette force multinationale deviendra de plus en plus imminent. Dans environ deux semaines, le secrétaire général des Nations Unies, devra soumettre au Conseil de sécurité son rapport sur la formule à adopter concernant l’envoi de cette mission en Haïti, où les gangs règnent en maîtres.