Les États-Unis ont réagi sur ce qui a conduit à l’arrestation, l’interrogation, la déportation et l’annulation du visa américain de l’ex-sénateur du Nord d’Haïti, Jean-Charles Moïse. Selon ce que rapporte le journal américain Miami Herald, Jean Charles Moïse serait en lien avec des trafiquants de drogue. Une accusation qui a été démentie par le leader du parti politique, Pitit Desalin, Jean-Charles Moïse.
« Cette démarche vise à assassiner mon caractère », a scandé le politicien, lors d’une prise de parole à une cérémonie de graduation, tenue au Gonaïves. A ce qu’il paraît, les États-Unis reprochent le lien existant entre Jean Charles Moïse et le président du Venezuela, Nicolas Maduro, et son ministre. Le leader de Pitit Desalin explique avoir précisé que ces derniers « ne sont pas des trafiquants de drogue ».
Entre les États-Unis et Jean Charles Moïse, rien ne s’arrange. Après son arrestation à l’aéroport de Miami, le 25 janvier dernier, qualifiée d’injustifiable par le concerné, l’affaire a pris de l’ampleur. L’ancien sénateur, lors d’une conférence de presse donnée le 27 janvier, a fait savoir qu’il traduirait en justice les États-Unis pour le mauvais traitement qu’il a subi au cours de son interrogatoire.