Le gouvernement a rappelé, mardi 22 février, les policiers affectés à la sécurité de l’ancien Premier ministre Claude Joseph. Il a été également invité à rendre le véhicule qui était mis à son service. En réaction, M. Joseph a qualifié la décision d’illégale et a dénoncé une tentative d’intimidation.
L’ex-chef du CSPN, l’un des fers-de-lance du mouvement jovenéliste qui est en quête de justice pour l’ancien président Jovenel Moïse, est dans le viseur du gouvernement.
Selon lui, les différents articles des journaux étrangers et l’enquête de la DCPJ révélant le lien entre l’un des suspects clés du crime, Joseph Felix Badio, et le PM Ariel Henry, sont à la base de cette décision brutale visant à le rendre vulnérable afin de l’assassiner.
« Je ne renoncerai pas à mon combat, celui de continuer à exiger justice en faveur de l’ancien président Jovenel Moïse », dit-il. Claude Joseph pense que sa présence dans le pays dérange le chef du gouvernement qui est, selon lui, un suspect dans l’assassinat.
« Pourquoi ne s’est-il pas présenté au parquet s’il n’a rien à se reprocher », se demande-t-il.