Une vive tension a régné en milieu de journée, le samedi 10 mars, dans la commune de Miragoane, chef-lieu du département des Nippes.
Cet incident a eu lieu lors des funérailles de Robenson François, assassiné le 16 février dernier dans la cour de la résidence de Jean Philippe Amatas.
La situation a tourné au vinaigre après qu’un groupe armé qui se réclame de l’opposition ait tiré en direction des agents de la PNH.
Pour certains observateurs, ce dérapage a été planifié, considérant la déclaration de Shiller Louidor, membre du parti “fanmi lavalas” lors des funérailles de du jeune garçon.
‹‹San ou pap koule pou granmesi››, a t-il lancé d’un ton vengeur et menaçant.
Wilner Joseph, l’un des membres du secteur populaire, dans ses propos de circonstance, a encouragé la population à gagner les rues en réponse au meurtre de cet adolescent dont il accuse les membres du pouvoir en place d’être les auteurs.
Il faut retenir que lors des échanges de tirs entre les agents de la PNH et les civils, un journaliste de Radio Timoun et quatre policiers de l`UDMO (Unité Départementale de Maintien d`Ordre) ont été blessés par balles.