Les réactions pleuvent suite au départ inattendu de Liliane Pierre-Paul, considérée comme une icône. En effet, plusieurs organisations de la société civile, de la classe politique saluent le départ de la co-directrice de radio Kiskeya.
En effet, plusieurs regroupements de journalistes et de médias ont exprimé, à travers des communiqués et notes de presse, leur désolation suite à ce décès.
L’Association des journalistes haïtiens (AJH) qui se dit consternée par cette nouvelle, salue le départ d’un symbole d’engagement et de conviction, qui a joué un rôle prépondérant dans la lutte pour la liberté d’expression, la démocratie, la liberté de la presse.
Pour sa part, le collectif des médias en Ligne (CMEL) dit regretter le décès soudain de l’une des journalistes les plus célèbres, d’une mère bien-aimée qui défendait la cause du pays et celle de la presse haïtienne. La Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ) quant à elle, rend hommage à une « icône », symbole de la lutte pour le droit à la parole en Haïti.
De son côté, l’Association Haïtienne de Journalistes Economiques pour le Développement Durable (AHJEDD) pleure le départ soudain de l’une des figures de proue de la lutte pour l’établissement d’un État de droit en Haïti et de la lutte pour l’émancipation des femmes.
Née dans la commune de Petit-Goâve en 1953, Liliane Pierre-Paul fut l’une des combattantes pour la liberté d’expression en Haïti. Liliane est aussi l’une des martyrs du régime duvaliériste. Exilée en 1980, Liliane Pierre-Paul, femme de conviction, n’a pas abandonné la lutte.