Ainsi en a décidé le bureau de la chambre des députés, à l’issue d’une conférence des présidents de commission, ce lundi 18 juin.

La motion d’interpellation du chef du gouvernement a été introduite par un groupe de seize députés, tous issus de l’opposition politique, en début du mois de mai dernier.

À cause des vacances parlementaires, le bureau avait sursis à la démarche.

Les élus opposants farouches au pouvoir en place crient à la victoire, suite à cette décision arrêtée.

Insatisfaits des actions de l’équipe gouvernementale conduite par le Dr Lafontant, les anti-gouvernementaux s’apprêtent à lui accorder un vote de censure.

Ce qui n’aura aucun effet, compte tenu du fait que l’administration Moïse-Lafontant dispose d’une majorité forte à la chambre.

Uniquement celle-ci par coup de théâtre pourrait faire capoter le gouvernement.

Ce qui ne serait, semble-t-il, pas le cas, puisque les pro-gouvernementaux se sont montrés jusqu’ici plus ou moins satisfaits des actions gouvernementales, en accord avec le petit replâtrage opéré récemment au sein du cabinet ministériel.

Selon certains observateurs, l’interpellation du Premier ministre, Jack Guy Lafontant constituerait un coup d’épée dans l’eau d’autant que la minorité ne dispose d’un moyen politique pour faire tomber le gouvernement.