Le parquet de Port-au-Prince a reçu plusieurs plaintes concernant des mineurs abusés sexuellement par leur parent. Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Paul Eronce Villard, condamne ce phénomène qui tend à se reprendre dans la société.
Des boîtes de nuits et des orphelinats seront inspectés sous peu par le parquet de Port-au-Prince, de concert avec l’institut de bien-être social et de recherche. Le chef du parquet informe que plusieurs sont soupçonnés de trafic d’organe et d’enfants pour exploitation sexuelle.
Ces orphelinats sont dans le collimateur du parquet de Port-au-Prince, rassure Paul Eronce Villard. Ce dernier lance une mise en garde aux complices et aux principaux auteurs. Selon l’article 9 du code d’instruction criminelle, ils sont passibles d’une peine d’emprisonnement allant de 7 à 15 ans de prisons et une amende allant jusqu’à 150 millions de gourdes.
Maître Paul Eronce Villard annonce par ailleurs la mise sur pied d’une cellule spéciale pour lutter contre la traite des personnes. La traite des personnes est une infraction transnationale réprimée par l’article 9 du code d’instruction criminelle.
1 comment