A l’occasion de l’ouverture des classes, des dizaines d’enseignants ont marché dans les rues de la capitale pour exiger de meilleures conditions de travail. La marche a démarré devant le lycée des Jeunes filles à la rue capois pour aboutir devant le lycée Jean Jacques-Dessalines, à l’avenue Christophe.
Ces enseignants ont réclamé plusieurs mois d’arriérés de salaire, se disant dans l’incapacité de survivre avec un salaire de 15 mille gourdes pendant que des bandits sont payés en dollars. Ils menacent d’observer sous peu un arrêt de travail dans les salles de classe.
« C’est un métier noble et incontournable. Mais en Haïti trop de choses nous découragent et l’État ne valorise pas cette profession en Haïti », a déclaré un enseignant de 49 ans de carrière. Selon lui, les éducateurs doivent être considérés à leur juste valeur. « Ils sont plutôt maltraités et même banalisés par l’État».
La régulation de leur statut d’enseignants, le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire, la disponibilité, dans les salles de classes, de matériels didactiques, la réhabilitation des établissements scolaires, ces enseignants n’ont cessé d’exprimer leur ras-le-bol par rapport aux promesses illusoires des autorités concernées.
Ils menacent d’intensifier leur mouvement dans les jours qui viennent. Ils prévoient aussi d’observer un arrêt de travail incessamment, afin de contraindre les autorités concernées à satisfaire leurs revendications.
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