Les étudiants du Centre de formation pour l’école fondamentale (CEFEF) de Martissant ont gagné une nouvelle fois les rues, ce mercredi, pour exiger leur intégration dans l’administration publique.
Ces étudiants ont paralysé pendant plusieurs heures la circulation des véhicules au niveau de Martissant avec des barricades de pneus enflammés et des débris de toutes sortes se trouvant sur leur passage.
La semaine dernière, des agents du corps d’intervention et de maintien d’ordre (CIMO) ont été obligés de faire usage du gaz lacrymogène pour disperser ces étudiants qui occupaient ce tronçon de route quotidiennement.
Les élèves de l’école nationale de Merger avaient paralysé également la circulation des vehicules pendant des heures au niveau de cette artère.
Ces élèves avaient entreposé des bancs et des chaises sur la chaussée au milieu de la rue, exigant ainsi la présence des professeurs dans les salles de classe.
Depuis le mois de janvier dernier, les professeurs se présentent rarement dans les salles de classe pour dispenser un cours, ont expliqué ces écoliers qui s’inquiètent déjà des examens.
Ces écoliers en colère avaient refusé tout accès à la porte d’entrée de l’établissement. Ils avaient d’ailleurs verrouillé la grosse barrière principale.
Les agents du corps d’intervention et maintien d’ordre ont tenté en vain de mettre fin à maintes reprises à ce mouvement de protestation.
Ces écoliers qui ne décolèrent pas disent attendre l’intervention des responsables du ministère de l’éducation nationale afin de permettre la reprise des cours dans les salles de classe de l’école nationale de Merger.
Ils menacent de gagner les rues quotidiennement jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte.