L’arrivée de Garry Conille à la tête du gouvernement a suscité un vif intérêt et des attentes considérables quant à la direction que prendrait le pays sous son leadership. Toutefois, des questions sérieuses commencent à se poser concernant la composition de son cabinet ministériel. Nombreux sont ceux qui estiment que le Premier ministre ne dispose pas d’une équipe suffisamment solide pour faire face aux nombreux défis auxquels Haïti est confrontée.
Dans la tourmente, on constate que Maître Bernard H. Gousse semble être le seul membre du cabinet à véritablement porter le poids des responsabilités sur ses épaules. Cet avocat de renom, ancien ministre de la Justice, est reconnu pour sa rigueur et son expertise. Pourtant, à part lui, peu de membres du cabinet inspirent une réelle confiance ou possèdent une expérience significative pour gérer les multiples crises qui secouent le pays. Cette situation pousse de nombreux observateurs à se demander si le Premier ministre Conille pourra vraiment mener à bien son mandat avec une telle équipe.
Nesmy Manigat, en tant que Directeur de Cabinet, est chargé de coordonner les efforts du gouvernement, mais beaucoup se demandent si sa tâche ne sera pas insurmontable avec une équipe dont la compétence et l’efficacité sont remises en question. La liste des membres du cabinet, incluant des noms comme Stanley Emmanuel Augustin, Stéphanie Dorsainvil, Anouk Ewald, Enomy Germain, Romero Guy Latry, Sharina Lochard, Dr Nikita Séjour, Mary Elizabeth Bianca Sinsleis, Marie-Christine Stephenson et Hans Tippenhauer, n’a pas réussi à rassurer l’opinion publique.
Le Premier ministre est-il réellement en mesure de faire face aux crises de sécurité, aux défis humanitaires, aux élections et aux autres problèmes urgents avec ce cabinet ? Les doutes s’intensifient, et nombreux sont ceux qui attendent que Conille communique directement avec la population, clarifiant les rôles et les responsabilités confiés à chaque conseiller. Sans cette transparence, le chantier gouvernemental risque d’être miné par des interrogations persistantes sur la capacité de l’équipe en place à délivrer les résultats attendus.
Alors que le pays traverse une période de transition critique, il est impératif que le Premier ministre prenne des mesures pour renforcer son équipe ou, à tout le moins, expliquer clairement sa stratégie et les compétences des membres de son cabinet. Le temps presse, et l’avenir d’Haïti dépend de la solidité et de la cohésion de son gouvernement.