Des ouvriers sont dans les rues pour exiger de meilleures conditions de travail dans les usines textiles. Ils exigent 1500 gourdes comme salaire minimum et des accompagnements sociaux.
Par rapport à la cherté de la vie, ces ouvriers ont fait savoir qu’ils ne peuvent plus vivre avec 420 gourdes. Ils dénoncent le laxisme des autorités qui. disent-ils, ne protègent que les intérêts des patrons.
Ils ont profité pour dénoncer les révocations arbitraires des ouvriers qui réclament de meilleures conditions de travail. Le Coordonnateur de la Coordination Nationale des Ouvriers Haïtiens (CNOHA), Dominique St Eloi, de son côté, reproche l’administration Jovenel Moïse qui n’a rien fait pour apaiser la misère de la population.
Munis de pancartes et de banderoles, ces ouvriers qui chantent « Jojo domi deyò» exigent la démission du président Jovenel Moïse. Ces ouvriers en colère ont lancé des pierres sur les locaux de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) à Delmas 17 et d’autres bâtiments se trouvant dans les parages.