Ce rapport d’enquête de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) met à nu certaines personnalités qui tentent toujours de se présenter comme des « saints ». En effet, pas moins de 16 personnes, pour la plupart, des anciens parlementaires, conseillers, délégués départementaux sont inculpées dans ce rapport d’enquête réalisé au sein du Centre National d’Equipements (CNE).
Les personnes épinglées par ce document d’une soixantaine de page sont :
1- Le délégué départemental des Nippes Morel Espérance Hérard : deux (2) camions et un (1) dozer ;
-2 L’ex-Député Claudy (ainsi présenté dans la liste du CNE) : un (1) camion, un (1) grader et une (1) pelle ;
3- Willy ainsi connu (tel que présenté dans la liste du CNE) : un (1) camion Isuzu ;
-4 L’ex-conseiller Oés Daniel : deux2 dozer, un grader, un compacteur, un camion Mack ;
-5 L’ex-Député Malherbe François : un (1) dozer ;
-6 L’ex Député Pierre Bel Ange : un (1) dozer ;
-7 L’ex Sénateur Willot Joseph : un (1) loader Caterpillar;
8- L’ex-Sénateur Francisco Delacruz : un (1) dozer D7 ;
-9 L’ex Député Worms Périlus : deux (2) grader cat, un (1) camion Isuzu et un (1) backhoe loader ;
10- L’ex-Député Clovis Obas : deux (2) camions Inter, un (1) compacteur et un (1) Camion Mack ;
11- L’ex-Député Wolf Papilon : Cinq (5) camions, trois (3) compacteurs, deux (2) dozer, deux (2) peles, un (1) Camion-citerne, nu (1) loader, un (1) Sakai, un (1) dozer D9 et un (1) rouleau lisse ;
12- Wily ainsi connu : un (1) camion Isuzu ; 13- Sergot Remarais : un (1) Isuzu ;
14- Fortuné Marthy : un (1) camion Inter ;
15- Marcelin Jean Claude : un (1) camion Inter ;
16- Delimont Roosvelt : un (1) camion.
Selon le rapport d’enquête, ces actuels et anciens hauts fonctionnaires de l’Etat détiennent, sans titre ni qualité, 78 matériels de l’institution (CNE).
« Dans le cadre de l’enquête sur les engins lourds du CNE, il a été indiqué plus haut qu’un total de soixante-dix-huit (78) matériels appartenant à l’État se trouvent entre les mains de certaines personnalités qui sont pour la plupart d’anciens élus. Il est nécessaire de souligner à l’encre forte que le statut entre autres, de parlementaire, de conseiller de ces personnalités politiques ne les conférait nullement le droit de conserver, d’administrer encore moins d’être en possession de ces biens publics ci-dessus listés. Ces anciens agents publics pour certains ayant reçu les biens de l’État de manière illégale en raison de leur fonction les gardent et utilisent toujours à des fins privées ou personnelles suivant les informations », souligne l’ULCC dans son rapport arguant que le détournement de ces biens constitue une perte énorme pour l’Etat.
De ce fait, l’ULCC recommande que l’action public soit mise en mouvement contre ces personnes.
Gladimyr GALETTE