Les chauffeurs sont divisés autour du prix des trajets dans plusieurs gares de la zone métropolitaine, suite à la disponibilité du carburant. Si certains acceptent de revoir ces prix à la baisse, d’autres en revanche les maintiennent. Ce qui met aux prises chauffeurs et passagers.
Dans plusieurs gares de la zone métropolitaine dont celles de Pétion-ville, Delmas, Route de Frères, entre autres, les constats montrent que le prix de certains trajets a légèrement baissé en raison de la disponibilité du carburant dans les stations-services, depuis le 12 novembre dernier.
Assis derrière le volant de son véhicule, vêtu d’un T-schirt gris et d’un jean noir, ce chauffeur, assurant le trajet Petion-Ville/Centre-ville passant par Juvenat, a fait savoir que le prix de ce circuit a été revu à la baisse. Toutefois, il se plaint du fait que les passagers refusent de payer le nouveau prix fixé.
De son côté, ce chauffeur de taxi-moto rencontré dans une gare à Delmas 75, informe que le prix de certaines courses ont diminué. Néanmoins, il dénonce certains conducteurs malhonnêtes qui, dit-il, refusent de revoir le prix de certaines courses alors qu’ils n’achètent plus le carburant au prix fort.
Ce conducteur rencontré au centre-ville, quant à lui, menace de rentrer en grève puisque, soutient-il, les passagers veulent payer le taxi à leurs propres prix.
Ce passager vient à peine de descendre d’un bus assurant le trajet Portail Léogane/Delma/ 65. Interrogé sur la question, il exhorte le ministère des affaires sociales et du travail à fixer le prix des circuits comme celui du carburant, de manière à éviter les coups de gueule entre les passagers et les chauffeurs.
Alors que le carburant est disponible dans les pompes à essence, les autorités n’ont pas encore fixé le tarif des différents trajets suivant les nouveaux prix du carburant. Ce qui, souvent, occasionne des échanges musclés entre chauffeurs et passagers.