L’ancien président américain, Donald Trump, se retrouve de nouveau sous les feux de la rampe, cette fois-ci devant le tribunal pénal de New York. Accusé de violer l’interdiction de s’en prendre verbalement aux témoins et aux jurés, Trump risque désormais la prison, le juge Juan Merchan ayant clairement indiqué que de telles infractions pourraient entraîner une incarcération.
Cette affaire, qui pourrait être la seule jugée avant l’élection présidentielle de novembre, concerne des falsifications de documents comptables visant à dissimuler un paiement de 130 000 dollars effectué pour acheter le silence de l’ancienne actrice X, Stormy Daniels, sur une présumée liaison avec Trump en 2006.
Le procès, entamé le 15 avril, a déjà été marqué par des moments intenses, comme les larmes de Hope Hicks, ancienne responsable de la communication de Trump, ou les détails techniques du remboursement effectué par Michael Cohen, avocat de Trump à l’époque, pour le compte de la Trump Organization.
Trump, quant à lui, n’a pas hésité à critiquer publiquement le jury et la rapidité de sa sélection, ce qui lui a valu une amende de 1 000 dollars. Malgré les menaces de prison du juge, l’ex-président continue de clamer son innocence et de dénoncer une «ingérence électorale» visant à le tenir éloigné de la campagne présidentielle.
En parallèle de ce procès, Trump est également poursuivi dans d’autres affaires pénales, notamment pour sa gestion présumée désinvolte de documents classifiés en Floride. Toutefois, s’il était réélu en 2024, il pourrait potentiellement abandonner ces procédures une fois investi en janvier 2025.
Dans l’attente du dénouement de ces affaires judiciaires, l’ancien président américain se retrouve au cœur d’une bataille juridique qui pourrait avoir des répercussions majeures sur son avenir politique et sur le paysage politique américain dans son ensemble.