Au siège social de Pernod Ricard, à Paris, le 28 janvier 2025. JOEL SAGET / AFP L’été n’a pas été de tout repos pour les salariés de Pernod Ricard. Mi-juin, la direction du numéro deux mondial des spiritueux a dévoilé un plan de réorganisation qui devait inévitablement se traduire par des suppressions de postes. Depuis, ils

L’été n’a pas été de tout repos pour les salariés de Pernod Ricard. Mi-juin, la direction du numéro deux mondial des spiritueux a dévoilé un plan de réorganisation qui devait inévitablement se traduire par des suppressions de postes. Depuis, ils découvrent l’ampleur de la purge au gré des annonces, filiale par filiale.
Certains ont aussi regardé avec regret l’action de Pernod Ricard continuer de plonger. Au début de l’été, elle a même tutoyé les 83 euros, même si elle s’est reprise, depuis, en se rapprochant de la barre des 100 euros. Soit loin des sommets atteints en 2023, à 218 euros, lorsque les moteurs de vente américain et chinois tournaient à plein régime. Quant aux employés du champagne Mumm, ils attendent de connaître le nom du repreneur de leur activité, depuis que l’entreprise a confirmé sa volonté de sortir cette marque française de son portefeuille.
C’est dans ce contexte morose que le groupe dirigé par Alexandre Ricard a publié, jeudi 28 août, ses résultats annuels 2024-2025, clos le 30 juin. Sans surprise, il accuse une baisse de son chiffre d’affaires de 5,5 % à 10,959 milliards d’euros. En organique, c’est-à-dire à périmètre et taux de change constants, le repli se limite à 3 %. Pernod Ricard avait été contraint de revoir ses objectifs annuels en février et, contrairement à ses prévisions optimistes de début d’exercice, de reconnaître qu’il ne renouerait pas avec la croissance.
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