La population n’a pas respecté la grève lancée par Clarens Renois, responsable du parti politique UNIR et ancien candidat aux élections présidentielles, en vue de protester contre l’insécurité.
Par ce geste, l’ancien journaliste voulait exprimer son ras-le-bol face à la montée l’insécurité qui sévit dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans certaines villes de province.
Le directeur du média en ligne Haiti Press Network dénonce le massacre perpétré par le gang de Ti Je la semaine dernière
dans le quartier de Carrefour-feuilles.
Il s’insurge énergiquement contre la prise en otage des quartiers populaires
de La Saline, Savien, « Tibwa », Cité de Dieu, grand ravine par des bandits armés.
Ce lundi matin, la population a vaqué librement à ses occupations. Le secteur du transport en commun a fonctionné, les portes de l’administration publique et les écoles sont ouvertes. Même constat pour les entreprises privées. Dans certaines artères, des embouteillages monstres sont constatés.
L’initiateur de la grève qui a constaté son échec dit avoir voulu se montrer solidaire de la population qui fait face à la recrudescence des actes de banditisme et de criminalité. Clarens Renois ne cesse pourtant de lancer son cri d’alarme pour dire NON aux massacres.