Une nouvelle fois, des policiers étaient dans les rues pour revendiquer leur droit de syndiquer. Agressifs et cruels, ces agents ont aussi foulé le macadam pour violer notre droit. La revendication policière a, depuis un certain temps, dépassé les limites de l’absurdité.
Tirs nourris, pneus enflammés, utilisation à outrance de gaz lacrymogène, confiscation de clés des véhicules publics/privés, les policiers terrorisent une population qu’ils avaient juré de protéger et servir. La réalité dépasse la fiction !
Des images circulent sur les réseaux sociaux, montrant des policiers, en uniforme, qui font pression, arme à la main, sur des chauffeurs. Ces agents se réclamant du groupe “Fantôme 509” vont-ils, effrontément, nous parler d’infiltration de leur mouvement? De tentative de récupération politique?
Un fait ne doit pas nous échapper: quand des policiers protestataires terrorisent la population qu’ils ont la charge de sécuriser, cela ne fait qu’apporter de l’eau au moulin des bandits. D’ailleurs, il n’existe plus de frontière entre un agent de l’ordre (ou de désordre) et un caïd.
L’uniforme ne fait plus le policier. Qui pis est, il ne nous aide même pas à le reconnaître.