L’accord politique du 21 décembre en Haïti a exposé les profondes fractures de notre système politique et révélé le mépris des acteurs politiques envers les besoins et les aspirations de la population haïtienne. Ce moment aurait dû être une occasion de renforcer la stabilité et la démocratie dans notre pays, mais il a plutôt mis en lumière les lacunes de nos dirigeants et leur incapacité à mettre de côté leurs intérêts personnels pour le bien commun.
André Michel et son groupe ont mis en difficulté le Premier Ministre Ariel Henry, allant même jusqu’à envisager l’exil, un exil qui ne porte pas de nom. Cette situation souligne les tensions politiques croissantes et le manque de compromis au sein de notre classe dirigeante.
Le principal obstacle réside dans l’incapacité des acteurs politiques à trouver un consensus sur la composition du conseil présidentiel, révélant ainsi leur indifférence aux besoins réels du peuple. Cette attitude tyrannique ne fait qu’aggraver la crise politique et socio-économique déjà précaire en Haïti. En refusant de coopérer et de rechercher des solutions viables, nos dirigeants condamnent notre nation à un avenir incertain, mettant ainsi en péril le bien-être et l’avenir de notre population.
Le refus du parti “Pitit Dessalines” de participer à l’accord, ainsi que la décision de la CARICOM de laisser deux places vacantes au conseil présidentiel, témoignent du dysfonctionnement de notre système politique. Il est grand temps que nos dirigeants mettent de côté leurs intérêts personnels et agissent avec responsabilité et dignité pour répondre aux véritables besoins du peuple.
En tant que citoyens, nous devons exiger des actions concrètes de nos dirigeants et continuer à nous mobiliser pour un changement véritable et durable. Haïti a besoin de leaders visionnaires et engagés qui placeront l’intérêt commun au-dessus de leurs intérêts personnels. C’est seulement ainsi que nous pourrons espérer un avenir meilleur pour notre pays et pour les générations futures.