«Pourquoi les opposants n’entreposent pas des barricades de pneus enflammés devant les locaux de l’Ambassade des Etats-Unis en Haïti ? Pourquoi ne déversent-ils pas de l’huile sur la route qu’emprunte l’ambassadeur américain pour aller travailler… ?»
Ainsi, s’interroge Michel Soukar.
Si l’on croit bien comprendre l’historien, les opposants farouches au pouvoir en place qui utilisent différentes stratégies, les unes plus macabres que les autres, pour essayer d’avoir raison de Jovenel Moïse, se sont tout carrément, volontairement, consciemment, trompés d’adresse.
André Michel et sa bande seraient des fous conscients. Paradoxe ! C’est le propre du politicien haïtien de faire cohabiter en lui deux, trois, quatre personnages aux mœurs et tempéraments différents. Mais jamais un sage. Précision !
Ce n’est un secret pour personne que l’opposition sait pertinemment qui a été hier, qui est aujourd’hui, et peut-être qui sera pendant longtemps encore ‘’grand Maitre du jeu’’.
Ce sont les Etats-Unis qui détiennent le dernier mot. A cette affirmation, Jovenel Moïse ajoutera : POINT BARRE !
Les opposants ne sont pourtant pas dupes. Mais pourquoi diable refusent-ils d’aller chercher le lionceau dans la tanière du lion !!!?
Les anti-Jovenel sont peut-être fous mais pas bêtes. Leurs femmes, leurs enfants vivent chez l’Oncle Sam. Please !!! Ne touchez pas à mon VISA !
L’acte posé par la branche institutionnelle de l’opposition qui, par lettre, s’est adressée au SG de l’ONU, revêt-il un certain symbolisme ?
‘’Il n’en est rien !’’, affirme Michel Soukar qui persiste à faire comprendre que la politique du ‘’coup d’épée dans l’eau’’ pratiquée par l’opposition n’est que de la poudre aux yeux.
En gros, l’opposition a peur du ‘’blanc’’. Dans le cas contraire, elle aura déjà mis les projecteurs et la pression sur USA qui ne cache jamais son jeu dans la République des Comédiens.