Les militants politiques qui ont fait instrusion au Parlement, qualifiés de “chimères” par le président du Sénat, étaient pour la plupart armés.
Des protestataires qui expriment leurs hostilités face au Pouvoir en place, lors des manifestations improvisées, sont en possession d’armes lourdes qu’ils exhibent, encagoulés ou à visière levée.
Aux Gonaïves, des opposants au régime PHTK vocifèrent leur colère sur le béton, machettes en main.
Scène de pillage, casses, extorsions…, les manifestations ne sont plus pacifiques. Attention! Des protestataires-pyromanes sont dans les rues.
Pas une fois, pas une note de l’Opposition ne condamne les actes de vadalismes qui s’abattent sur Port-au-Prince et ses environs.
Face à cette nouvelle réalité, l’on se demande si les opposants farouches au Pouvoir ont changé de méthode.
Les opposants ont-ils mis de côté la dialectique démocratique pour prendre les armes?
Avons-nous affaires à une opposition armée face à un Executif sans grande imagination et une PNH passive?
Qui ne dit mot consent, dit le vieux dicton.
Si ceux-là qui endossent le costume démocratique et adoptent le langage populaire ne dénoncent pas le port et l’utilisation d’armes dans les manifs, ils le cautionnent.
Soit ils sont auteurs principaux, soit ils sont complices. Du pareil au même.
Faisons-nous face à une opposition armée? La question se pose.
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