Rue d’Aubagne, à l’emplacement des immeubles éffondrés, à Marseille, 17 octobre 2024. MIGUEL MEDINA/AFP Le procès des effondrements meurtriers de la rue d’Aubagne s’est achevé, mercredi 18 décembre, comme il avait débuté, par les mots solennels du président du tribunal. Le 7 novembre, Pascal Gand avait souligné combien ces huit corps ensevelis, le 5 novembre 2018, sous les décombres
Le procès des effondrements meurtriers de la rue d’Aubagne s’est achevé, mercredi 18 décembre, comme il avait débuté, par les mots solennels du président du tribunal. Le 7 novembre, Pascal Gand avait souligné combien ces huit corps ensevelis, le 5 novembre 2018, sous les décombres d’un immeuble du quartier de Noailles, dans le centre-ville de Marseille, avaient constitué « un choc brutal et un traumatisme considérable pour les proches des victimes et pour toute la communauté des Marseillais ».
Six semaines plus tard, en annonçant que le jugement sera rendu le 7 juillet 2025, Pascal Gand a rappelé que « les morts et les parcours de vie brisées obligent la communauté des vivants ». Et expliqué qu’« honorer leur mémoire, c’est s’efforcer (…) d’être le plus juste possible dans la recherche et la sanction de celles et ceux qui sont susceptibles d’être responsables de leur sort funeste ».
Regrettant d’allonger l’attente de l’issue de ce procès hors normes, avec un jugement qui ne sera rendu que dans six mois, le président du tribunal a souhaité expliquer « la phase essentielle et difficile du délibéré », comparant cet exercice secret entre trois juges à « un kaléidoscope ». « Nous allons regarder au plus près les différentes facettes du dossier pour que progressivement, à mesure de la réflexion, la mise au point se fasse et se stabilise sur ce que l’on nomme la vérité judiciaire. »
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