En direct, cessez-le-feu à Gaza : après la libération de huit otages israéliens et thaïlandais, deux bus de prisonniers palestiniens quittent la prison d’Ofer

En direct, cessez-le-feu à Gaza : après la libération de huit otages israéliens et thaïlandais, deux bus de prisonniers palestiniens quittent la prison d’Ofer

Bonjour fgrieu et Mathilde, Effectivement, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dénoncé des « images choquantes observées lors de la libération [des otages] » dans la bande de Gaza, avant que son cabinet annonce son ordre « de retarder la libération des [prisonniers palestiniens] prévue aujourd’hui, jusqu’à ce que la sortie sécurisée [des] otages lors des prochaines étapes soit garantie. Israël exige

Bonjour fgrieu et Mathilde,

Effectivement, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dénoncé des « images choquantes observées lors de la libération [des otages] » dans la bande de Gaza, avant que son cabinet annonce son ordre « de retarder la libération des [prisonniers palestiniens] prévue aujourd’hui, jusqu’à ce que la sortie sécurisée [des] otages lors des prochaines étapes soit garantie. Israël exige des médiateurs qu’ils assurent cet engagement ».

Concernant la libération de la soldate israélienne Agam Berger, elle a eu lieu dans le Nord, à Jabaliya. Comme samedi, un podium a été installé par le Hamas, puis les délégués du Comité international de la Croix-Rouge ont signé un formulaire de libération avant que l’otage, en tenue kaki, émerge d’un bâtiment en ruines, escortée de combattants du Hamas. La jeune femme de 20 ans est montée sur le podium, visage fermé, avec un désormais traditionnel sac en papier, présenté comme un « cadeau souvenir » de ses ravisseurs, aperçu à chaque libération d’otages. Elle a salué la foule quelques secondes et esquissé un sourire furtif.

Enfin, elle est montée dans un des quatre SUV de la Croix-Rouge, alors que des hommes se sont précipités pour immortaliser l’instant sur leur téléphone. Vingt minutes après, l’armée a envoyé un communiqué annonçant qu’elle l’avait prise en charge.

La deuxième libération d’otages s’est déroulée dans le sud de la bande de Gaza, à Khan Younès. Une file de voitures blanches a fendu très lentement une foule compacte. Des badauds se sont hissés sur des murs branlants pour mieux voir la scène, une vingtaine se sont pressés sur une plaque de béton qui penche dangereusement. Mais à rebours de la remise des otages au CICR de samedi et de celle qui vient de se dérouler, le scénario s’est grippé : le convoi s’est arrêté, et une attente interminable a commencé, sans nouvelles de Gadi Moses, Israélo-Allemand de 80 ans, et d’Arbel Yehud, Israélienne de 29 ans.

Elle a fini par apparaître en larmes, escortée par ses ravisseurs, flanqués d’hommes du Hamas et du Jihad islamique palestinien, au milieu d’une foule aussi compacte que survoltée. Son premier contact avec le monde extérieur depuis octobre 2023. Son visage, émacié, était tendu. Elle semblait effrayée. Elle n’était pas vêtue d’un uniforme kaki. L’octogénaire, lui, était invisible.

Sur la « place des otages » de Tel-Aviv, où la scène est retransmise en direct, la foule est sidérée, beaucoup pleurent.

L’octogénaire finit par apparaître, lui aussi escorté par des combattants dans la bousculade et des mouvements de foule, selon des images de l’AFP-TV.

Peu avant 13 h 30 (12 h 30 à Paris), un communiqué des autorités israéliennes a annoncé que les deux Israéliens, et cinq ressortissants thaïlandais également captifs à Gaza depuis le 7-Octobre « ont été transférés et sont en route » vers Israël. Les Thaïlandais n’ont été aperçus mais l’angoisse d’Arbel Yehoud a suscité une vive colère.

jean
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