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« La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être un sujet d’instrumentalisation » : Emmanuel Macron répond personnellement à Benyamin Nétanyahou Mardi 26 août, Emmanuel Macron a répondu personnellement au courrier de Benyamin Nétanyahou, envoyé le 17 août, dans lequel ce dernier exprimait sa préoccupation quant à « la montée alarmante de l’antisémitisme en France ». « La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être

« La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être un sujet d’instrumentalisation » : Emmanuel Macron répond personnellement à Benyamin Nétanyahou

Mardi 26 août, Emmanuel Macron a répondu personnellement au courrier de Benyamin Nétanyahou, envoyé le 17 août, dans lequel ce dernier exprimait sa préoccupation quant à « la montée alarmante de l’antisémitisme en France ».

« La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être un sujet d’instrumentalisation et ne peut nourrir aucun désaccord entre Israël et la France », écrit le président français dans sa lettre, que Le Monde a consultée.

Emmanuel Macron sur la place de la Concorde, à Paris, le 14 juillet 2025.

« La protection de nos compatriotes juifs contre la montée de l’antisémitisme est, depuis le premier jour, une priorité absolue de mon action », poursuit M. Macron, pour qui « cette responsabilité (…) ne saurait faire l’objet d’aucune manipulation dans un moment où nous faisons face à l’instrumentalisation d’un conflit qui n’appartient pas à la France mais pèse sur sa cohésion nationale et la sécurité de nos concitoyens ».

Aussi, « ces accusations d’inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces sont inacceptables et offensent la France tout entière », estime le président de la République. « Ce serait une faute d’expliquer, voire de justifier, l’antisémitisme en France par les décisions que j’ai pu prendre », écrit encore, plus loin, le chef de l’Etat.

Alors que Benyamin Nétanyahou accusait Emmanuel Macron d’« alimente[r] ce feu antisémite » en voulant reconnaître, en septembre, l’Etat de Palestine, le président justifie sa décision. « Notre détermination à ce que le peuple palestinien dispose d’un Etat est ancrée dans notre conviction qu’une paix durable est essentielle à la sécurité de l’Etat d’Israël, à sa pleine intégration régionale dans un Moyen-Orient enfin en paix (…). Cette paix durable passera par la création d’un Etat palestinien souverain, reconnaissant Israël et son droit à la sécurité, démilitarisé, vivant dans la paix à vos côtés. »

L’Elysée avait déjà qualifié, le 19 août, les déclarations du premier ministre israélien d’analyse « abjecte » et « erronée ».

La reconnaissance de l’Etat de Palestine « ne reflète [pas] une quelconque complaisance permettant au Hamas ou à d’autres groupes terroristes d’utiliser un tel Etat pour menacer votre pays à l’avenir », assure M. Macron, tandis que M. Nétanyahou voyait dans le geste du président français une « récompense » à « la terreur du Hamas » ou encore un encouragement à « ceux qui menacent les juifs français ».

jean
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