Le directeur commercial d’Ethiopian Airlines, Lemma Yadecha (gauche), le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina (centre) et le ministre éthiopien des finances, Ahmed Shide (droite), à la cérémonie de signature de l’accord de financement de la construction du mégaaéroport Bishoftu, à Addis-Abeba, le 11 août 2025. TIKSA NEGERI / REUTERS L’Ethiopie se donne cinq

L’Ethiopie se donne cinq ans pour édifier le plus grand aéroport d’Afrique. Le 11 août, la Banque africaine de développement (BAD) a acté le lancement du projet, avec le déblocage – sous réserve de l’approbation de son conseil d’administration – de 500 millions de dollars (430 millions d’euros). La somme servira de « socle au financement de ce projet d’intégration régionale transformateur », a affirmé l’institution financière dans un communiqué. Ethiopian Airlines, le plus grand transporteur du continent, entièrement détenue par l’Etat éthiopien, prévoit de couvrir 20 % du coût total du projet, estimé à 10 milliards de dollars.
Situé à Bishoftu, à environ une heure de route d’Addis-Abeba, le tout nouvel aéroport pourrait accueillir à terme 110 millions de passagers par an d’après la BAD, contre 25 millions pour l’actuel aéroport de Bole, au maximum de ses capacités.
Le futur aéroport de Bishoftu est le dernier des méga projets lancé par l’Ethiopie. Le 3 juillet, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, avait annoncé devant le Parlement l’achèvement d’une autre infrastructure d’ampleur, après plus de dix ans de travaux : le grand barrage de la Renaissance. Les seize turbines de cet ouvrage long de 1 800 mètres et haut de 145 mètres produiront, dès son inauguration en septembre, près de 6 000 mégawatts – soit près de deux fois et demie la puissance du haut barrage d’Assouan, en Egypte.
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