Un manifestant réclame un accord pour la libération des otages, le 14 janvier 2025 à Tel-Aviv. JACK GUEZ / AFP Elles ont été si souvent déçues qu’elles n’osent même pas y croire : alors que se profile un possible accord entre les autorités israéliennes et le Hamas, les familles d’otages sont de nouveau sur des charbons ardents. Le deal exigé
Elles ont été si souvent déçues qu’elles n’osent même pas y croire : alors que se profile un possible accord entre les autorités israéliennes et le Hamas, les familles d’otages sont de nouveau sur des charbons ardents. Le deal exigé par le président élu américain, Donald Trump, qui pèse de tout son poids en faveur d’une série de trêves assorties de la libération de captifs et du retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza, n’était toujours pas conclu mercredi 15 janvier au matin, mais serait au « stade final » selon le Qatar, l’un des pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte.
Dans un contexte géopolitique profondément modifié par le retour prochain du républicain à la Maison Blanche, l’affaiblissement du Hezbollah et du Hamas, et la chute du Syrien Bachar Al-Assad, une entente est cette fois plus probable qu’elle ne l’a sans doute jamais été. Mais, dans ce cas, combien d’otages seront rendus par leurs geôliers ? Dans une première phase, 33 personnes pourraient être libérées en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël, selon les pourparlers en cours. Mais, bien des fois, depuis le massacre commis par le Hamas dans les localités proches de l’enclave palestinienne, les espoirs des proches ont été douchés. Bien des fois, ils ont supplié, protesté, attendu, sans voir revenir les leurs. Sur les 251 otages, 94 personnes manquent toujours à l’appel, dont 34 seraient mortes dans l’enclave palestinienne.
Il vous reste 77.41% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Laisser un commentaire
Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *