1791, Cérémonie du Bois-Caïman : Grande cérémonie vodou réunissant les esclaves des environs de Morne Rouge (Département du Nord) sous la direction d’un esclave nommée Boukman, prêtre du vodou. Le Bois Caïman faisait partie de la plantation de Lenormand Mézy au Morne Rouge.
1909 : Arrêté autorisant la formation de la Compagnie d’éclairage Électrique des villes de Port-au-Prince et du Cap-Haïtien. Premier pas vers l’éclairage électrique de Port-au-Prince. Dès le mois de juillet 1910, la compagnie installa dans les rues de la capitale près de 250 lampes, et le samedi 27 août suivant durant une cérémonie officielle et aux cris de “Vie le progrès”, la ville fut, pour la première fois, éclairée à l’aide de lampes alimentées par le courant électrique. L’introduction de l’électricité dans les maisons privées dut attendre une année. On est alors sous le gouvernement d’Antoine Simon…
1915 : Le Département d’État américain en date du 14 août 1915, soumet au parlement haïtien une convention visant à donner une façade légale à l’occupation. Cette convention, fut ratifiée immédiatement et sans modification par le corps législatif en dépit des vagues de protestation de certains acteurs politiques dont le député des Gonaïves, Raymond Cabêche, qui n’y voyait que” le remplacement de l’esclavage par une servitude morale pour le peuple haïtien”. Dans cette convention, les occupants se sont présentés comme des amis voire des libérateurs pour Haïti dans le contexte de crise politique et économique de 1915 où il fallait remédier à la situation financière, maintenir l’ordre et la stabilité politique et mettre en œuvre des plans de développement économique. Mais, l’analyse de la dite convention révèle que les yankees étaient surtout motivés par le souci de contrôler les finances du pays en passant par le contrôle des douanes. La convention « prévoyait non seulement la recollection des fonds de douanes par les occupants mais aussi l’exercice d’un contrôle sur les dépenses du pays. »