En équipe de France, il n’y a pas qu’une patronne mais plusieurs. Depuis le début de l’Euro 2025 féminin de football, les Bleues n’ont jamais été guidées par la même capitaine. En l’absence de la titulaire Griedge Mbock, qui est proche d’un retour sur le terrain, ses trois vice-capitaines se succèdent pour porter le brassard. Après Sakina Karchaoui contre les Anglaises et Grace Geyoro face aux Galloises, Sandie Toletti assure l’intérim, dimanche 13 juillet à Bâle (Suisse), lors d’un match contre les Pays-Bas décisif pour la qualification en quarts de finale.

En tête du groupe D, les Tricolores sont idéalement placées avec deux victoires (2-1 face à l’Angleterre puis 4-1 contre le Pays de Galles). « Sandie sera capitaine, elle le mérite, a confié le sélectionneur Laurent Bonadei. En plus demain [dimanche], c’est son anniversaire. J’espère qu’elle pourra bien le fêter. » L’intéressée se réjouit de cette confiance, disant ressentir « beaucoup de fierté ».

Cette stratégie à plusieurs meneuses a été théorisée par le sélectionneur Laurent Bonadei, qui, avant la compétition, expliquait au Monde pourquoi « faire évoluer le leadership au sein de l’équipe » est, selon lui, une priorité, afin « qu’il ne reste pas le monopole de quelques joueuses ». En janvier, le coach des Bleues a d’abord constitué un groupe de 12 éléments. Un noyau qui a été réduit à neuf quand il a annoncé, en mai, qu’il ne sélectionnerait plus l’ancienne capitaine Wendie Renard, ainsi que les influentes Eugénie Le Sommer et Kenza Dali.

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