L’Avocat Louicher Jean Joseph a balayé les allégations de la Responsable de la Fondation Je Klere (FJKL), Marie Yolène Gilles, selon lesquelles les autorités sont complices dans l’évasion de trois prévenus qui étaient venus, jeudi, pour être auditionnés au Parquet, pointant du doigt le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Jacques Lafontant.
Lors d’une conférence de presse, l’homme de loi s’est dit stupéfait des déclarations de Marie Yolène Gilles qui a indiqué que les autorités ont trouvé quatre armes de guerre lors d’une perquisition chez l’un des prévenus. Cependant, Me Joseph, citant le rapport de police du commissariat de Port-au-Prince, reconnaît que le prévenu en question a été interpellé pour détention illégale d’armes à feu et que l’arme était de calibre de 9mm.
Selon Me Joseph, le prévenu faisait des démarches pour légaliser l’arme acquise auprès de la Direction Centrale de la Police Judiciaire lorsqu’il avait été arrêté par les forces de l’ordre lors d’un contrôle de routine. Le prévenu est toujours gardé à vue, a indiqué Me Joseph qui s’est gardé de citer son nom.
Les trois autres prévenus qui ont pris la poudre d’escampette avaient été appréhendés sur la place Sainte-Anne pour absence de pièces d’identité, a fait savoir Me Joseph, mentionnant qu’ils ont été accusés d’avoir des liens avec le gang «5 Segond» dirigé par le Caïd Izo. Un mandat de dépôt avait été émis à leur encontre en attendant qu’ils soient déférés par devant leur juge.