Le vraquier chinois « Yi-Peng 3 » (en arrière-plan) au mouillage, sous la surveillance d’un navire de la marine danoise, au milieu du détroit du Cattégat (Danemark), le 20 novembre 2024. MIKKEL BERG PEDERSEN/RITZAU SCANPIX VIA AFP Entre la Russie et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), une guerre à bas bruit a débuté depuis le
Entre la Russie et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), une guerre à bas bruit a débuté depuis le début du conflit en Ukraine, mais c’est en mer qu’elle prend une vigueur nouvelle. Au cœur de la bataille : les câbles de télécommunications et d’électricité qui parcourent les fonds sous-marins. Depuis quelques mois, plusieurs de ces infrastructures critiques ont été endommagées dans la Baltique, le plus souvent par des ancres de navires civils passés un peu trop près. Très vite les suspicions se sont portées sur la Russie, port d’attache ou d’escale de plusieurs navires impliqués. Si les actes de sabotage sont difficiles à établir, l’Alliance ne croit plus au hasard et a annoncé, vendredi 27 décembre, le renforcement de sa présence militaire en Baltique.
Mercredi 25 décembre, un câble électrique reliant la Finlande à l’Estonie – l’Estlink 2 – a été endommagé, à peine un mois et demi après la rupture de deux câbles de télécommunications situés dans les eaux territoriales de la Suède. La police finlandaise a déclaré soupçonner le pétrolier Eagle-S d’être impliqué dans la panne. Arraisonné le 26 décembre, ce navire, suspecté de faire partie d’une « flotte fantôme » transportant du pétrole russe sous embargo, avait quitté le port russe d’Oust-Louga, le 24 décembre. Le cargo chinois Yi-Peng-3, dans le viseur des autorités suédoises depuis le mois de novembre, y avait, lui aussi, fait escale.
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