La circulation des véhicules est fluide dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Seuls quelques véhicules de transports en commun et de taxi-motos sont constatés. Les rues portent encore les stigmates des barricades de pneus enflammés et sont jonchées de débris.
Les prix des transports en commun ont augmenté. Le prix des véhicules qui assurent le trajet Pétion-ville/ Centre-ville est passé de 15 gourdes à 25 gourdes à cause de la rareté du carburant. Beaucoup de piétions sont constatés dans les rues, ce mardi matin.
Par ailleurs, la majorité des pompes à essence sont toujours fermées en dépit du fait que le gouvernement ait annoncé, depuis hier,
que les convois transportant de l’essence seront sécurisés pour permettre l’approvisionnement rapide des stations-service.
À moins d’une semaine de la rentrée des classes, le pays reste paralysé par la pénurie de carburant. Certains citoyens dénoncent leurs conditions économiques précaires. Les activités économiques sont paralysées dans plusieurs régions du pays.