Fête de l’agriculture et du travail: des ouvriers de la SONAPI gagnent les rues

Fête de l’agriculture et du travail: des ouvriers de la SONAPI gagnent les rues

Des ouvriers des usines textiles de la société nationale des parcs industriels(SONAPI) ont marché dans les rues de la Capitale pour exiger un salaire minimum de mille gourdes et des avantages sociaux, à l’occasion de la fête de l’agriculture et du travail.

La marche a démarré devant la SONAPI pour aboutir sur la place de la Constitution au champ de mars. Les ouvriers font remarquer que le 1er mai marque le jour de la commémoration de la lutte des travailleurs à travers le monde.

Le président de la plateforme des syndicats des usines textiles, Télémaque Pierre exige, sans condition, un salaire minimum de mille gourdes pour tous les ouvriers des usines textiles. Il réclame que des bus soient mis à la disposition de tous les ouvriers et ouvrières.

Télémaque Pierre continue de dénoncer la présence des deux représentants des ouvriers, Pierre Joseph Polycarpe, Fritz Charles, au conseil supérieur des salaires (CSS). Les ouvriers qualifient d’insensibles les membres de cette structure qui, disent-ils, ont été appelés à faire des propositions de salaire minimum décent aux patrons.

Télémaque Pierre exige la réintégration sans délai de tous les ouvriers et ouvrières des usines textiles révoqués de façon arbitraire.

Le président de PLASIT-BO annonce que les ouvriers entendent se lancer dans un bras de fer quotidiennement avec le Gouvernement et le patronat si leurs revendications ne sont pas satisfaites sou peu.

Par ailleurs, des membres de la coordination syndicale haïtienne, de la confédération des travailleurs du secteur privé et de la confédération des travailleurs haïtiens, ont marché également dans les rues du Centre-ville en vue de faire passer les revendications des travailleurs.

Le coordonnateur de la CTH, René Prévil, réclame de la protection sociale et la sécurité sociale en faveur de tous les employés.

Il appelle le Gouvernement à prendre des dispositions afin de réintégrer, dans l’administration publique, tous les contractuels.

René Prévil annonce que le flambeau de la mobilisation restera toujours allumé jusqu`à ce les intérêts des travailleurs soient pris en compte.

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