Plusieurs syndicats de la fonction publique ont appelé, jeudi 14 novembre, à une journée nationale « d’action » et de « grève » le 5 décembre, pour dénoncer notamment des coupes budgétaires dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, selon un communiqué signé par sept des huit organisations. « Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les
Plusieurs syndicats de la fonction publique ont appelé, jeudi 14 novembre, à une journée nationale « d’action » et de « grève » le 5 décembre, pour dénoncer notamment des coupes budgétaires dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, selon un communiqué signé par sept des huit organisations.
« Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agents et les agentes de la fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024 », ont-elles fait savoir dans leur communiqué.
« Une journée pour que le ministre [Guillaume Kasbarian] renonce aux trois jours de carence dans la fonction publique, à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie, au non-versement de la GIPA [la garantie individuelle du pouvoir d’achat] », détaille encore le document.
Seule Force ouvrière, deuxième organisation syndicale au niveau de l’ensemble de la fonction publique, ne s’est pas jointe à cette déclaration et a maintenu un appel à la grève de trois jours reconductible « au même moment que la grève des cheminots », « à partir du 10 ou du 11 décembre », a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) le secrétaire général de l’UIAFP-FO, Christian Grolier.
Le ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian, a accédé le 7 novembre à l’une des revendications syndicales, l’abandon de la suppression des catégories A, B et C, mais refuse de plier sur les autres points soulevés par les syndicats. C’est le cas de l’allongement du délai de carence d’un à trois jours en cas d’arrêt maladie et de la réduction de l’indemnisation à 90 % du traitement normal au lieu des 100 % actuels.
Les fédérations syndicales s’opposent également à la suppression annoncée de la GIPA, une forme de compensation financière pour les fonctionnaires.
« Guillaume Kasbarian prend acte de la décision des syndicats »
« Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales », peut-on lire dans le communiqué commun des syndicats.
Ces mesures sont « difficiles mais assumées », avait déclaré l’entourage de Guillaume Kasbarian, qui plaide pour un « alignement » entre secteurs public et privé.
« Guillaume Kasbarian prend acte de la décision des syndicats et réaffirme son ouverture au dialogue. Dans une période de contraintes budgétaires fortes, le ministre agit avec responsabilité et en appelle à ce même esprit de la part de tous les acteurs », a fait savoir l’entourage du ministre.
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