François Bayrou reste maire et propose de revenir sur le non-cumul des mandats

François Bayrou reste maire et propose de revenir sur le non-cumul des mandats

Le nouveau premier ministre, François Bayrou (au centre), lors d’un conseil municipal à Pau, le 16 décembre 2024. GAIZKA IROZ / AFP Comme son prédécesseur, François Bayrou considère qu’il faut revenir sur l’interdiction de cumuler les mandats de parlementaire et d’exécutif local. Lundi 16 décembre, s’exprimant devant le conseil municipal de Pau (Pyrénées-Atlantique), ville dont il est maire

Le nouveau premier ministre, François Bayrou (au centre), lors d’un conseil municipal à Pau, le 16 décembre 2024.

Comme son prédécesseur, François Bayrou considère qu’il faut revenir sur l’interdiction de cumuler les mandats de parlementaire et d’exécutif local. Lundi 16 décembre, s’exprimant devant le conseil municipal de Pau (Pyrénées-Atlantique), ville dont il est maire depuis 2014, le nouveau premier ministre a considéré que l’incompatibilité de ces fonctions avait été « une erreur ».

Plusieurs lois, dont la dernière date de 2014, ont interdit que l’on puisse être député ou sénateur et, dans le même temps, maire, président de conseil départemental ou d’une assemblée régionale, entre autres. « J’ai beaucoup souffert, a-t-il confié aux conseillers municipaux. J’ai été choqué, tout au long des dernières années, par la rupture entre la base de la société française et les milieux de pouvoir », évoquant « une défiance profonde [de nos concitoyens] à l’égard du monde politique, toutes formations confondues ».

« L’abandon du cumul a été préjudiciable, réagit le ministre démissionnaire chargé des transports, François Durovray. Dans un pays unitaire comme le nôtre, on a besoin de responsables nationaux ayant des attaches locales. » M. Durovray considère que « c’est comme patron d’un exécutif qu’on est vraiment confronté aux réalités de son territoire ». Il cite un exemple : c’est parce qu’il est président (Les Républicains, LR) du département de l’Essonne qu’il s’est rendu compte que les agents « n’ont pas accès aux fichiers des banques pour connaître l’état du patrimoine d’un bénéficiaire du RSA ».

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Benoit Floch
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