François Durovray, président LR du conseil départemental de l’Essonne, est nommé ministre délégué aux transports

François Durovray, président LR du conseil départemental de l’Essonne, est nommé ministre délégué aux transports

Francois Durovray, le 31 mars 2015. KENZO TRIBOUILLARD / AFP Barbancourt le rhum des connaisseurs Ses journées, François Durovray aime bien les commencer en marchant. Dans la forêt de Chamarande (Essonne), par exemple. « Il ne faut pas oublier que c’est la première des mobilités », aime à rappeler le nouveau ministre délégué aux transports au sein du

Francois Durovray, le 31 mars 2015.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

barbancourt

Ses journées, François Durovray aime bien les commencer en marchant. Dans la forêt de Chamarande (Essonne), par exemple. « Il ne faut pas oublier que c’est la première des mobilités », aime à rappeler le nouveau ministre délégué aux transports au sein du gouvernement Barnier. Elu Les Républicains (LR) dans l’Essonne depuis 2001, c’est pourtant la voiture et le train qui l’ont amené à se spécialiser dans ce domaine et à devenir l’un des élus qui comptent sur le sujet. « Dans mon département, nous sommes très dépendants de la voiture et du RER », rappelle-t-il, agacé dès son premier mandat de conseiller départemental par les bouchons de Villeneuve-Saint-Georges.

Lors des dernières élections législatives, le président LR du conseil départemental de l’Essonne s’est présenté face au souverainiste Nicolas Dupont-Aignan pour défendre ses valeurs. Ce proche de Xavier Bertrand s’est maintenu au second tour, faisant battre le président de Debout la France et allié de Marine Le Pen. Mais c’est un autre spécialiste des transports au style opposé au sien qui est entré à l’Assemblée nationale : Bérenger Cernon, cheminot et cégétiste, qui siège dans les rangs de LFI.

fkremas

A la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, lorsqu’elle était ministre du budget en 2011 et 2012, a poussé le maire « BCBG » de Montgeron à s’impliquer dans la gestion des transports en devenant le chef de file de l’opposition, lorsque Jean-Paul Huchon était président de région. Le virus ne l’a plus quitté. Achat des nouvelles rames de RER, développement des cars express et billet de transport unique qui entrera en vigueur le 2 janvier prochain en Ile-de-France, il est sur tous les dossiers depuis que la région a basculé à droite. La tarification unique qui doit entrer en vigueur l’an prochain lui tenait particulièrement à cœur : « Il y a autant de kilomètres entre Montgeron et Paris qu’entre Porte Maillot et Bercy, pourquoi paie-t-on son billet plus cher dans le premier cas que dans le second ? » défend-il sans relâche.

Très marqué par le mouvement des « gilets jaunes »

Comme Dominique Bussereau ou Jean-Claude Gayssot avant lui, François Durovray fait partie des élus mobilisés sur les sujets de transports avec qui les opérateurs ont l’habitude de travailler. On le retrouve dans toutes les instances qui comptent dans le secteur : le Gart (Groupement des autorités organisatrices de transport), qui regroupe les élus pour peser face au gouvernement, la SNCF ou les sociétés d’autoroutes, l’Afit, l’agence de l’Etat consacrée au financement pluriannuel des infrastructures de transport, le Conseil d’orientation des infrastructures, la Commission transport de l’Assemblée des départements de France ou encore la Codatu (Coopération pour le développement et l’amélioration des transports urbains et périurbains).

Il vous reste 46.36% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *