Le secrétaire général du parti Renaissance, Gabriel Attal, et le député Renaissance de Paris David Amiel, à Paris, le 2 septembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » Au soir de la chute du gouvernement Bayrou, le 8 septembre, Gabriel Attal proposait de désigner un négociateur avant de nommer un premier ministre. La suggestion, au cours

Au soir de la chute du gouvernement Bayrou, le 8 septembre, Gabriel Attal proposait de désigner un négociateur avant de nommer un premier ministre. La suggestion, au cours de sa courte existence – Sébastien Lecornu est nommé à Matignon à peine vingt-quatre heures plus tard –, a suscité des railleries jusque dans le bloc central, où des élus feignaient de s’interroger : « Négocier avec les oppositions, ce n’est pas le rôle d’un premier ministre ? »
Quelques semaines plus tôt, sa tentative de relancer le débat autour de la gestation pour autrui (GPA) avait déjà crispé au sein du parti. Réussir à exister politiquement sans paraître à contretemps : voilà le dilemme dans lequel se trouve le secrétaire général de Renaissance depuis qu’il a quitté Matignon, en septembre 2024. Espérant redonner un élan à sa rentrée politique, Gabriel Attal promet de « renverser la table », à l’occasion du congrès de son parti, qui se tient samedi 20 et dimanche 21 septembre, à Arras. L’ancien premier ministre souhaite dresser le constat d’un « système institutionnel, économique et social à bout de souffle, en inadéquation avec notre époque », lors de son discours de clôture. Et prôner, en réponse, une « rupture majeure » en vue de l’élection présidentielle de 2027.
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