Gérald Darmanin, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 28 novembre 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » Le voici déjà de retour. Après avoir été remercié par l’ex-premier ministre Michel Barnier, alors qu’il souhaitait rester au gouvernement en septembre, Gérald Darmanin a été nommé, dimanche 23 décembre, garde des sceaux dans l’équipe de François Bayrou. L’ancien maire de
Le voici déjà de retour. Après avoir été remercié par l’ex-premier ministre Michel Barnier, alors qu’il souhaitait rester au gouvernement en septembre, Gérald Darmanin a été nommé, dimanche 23 décembre, garde des sceaux dans l’équipe de François Bayrou.
L’ancien maire de Tourcoing (Nord) avait plutôt dans son viseur le ministère de l’économie. « Bercy, c’est le pouvoir d’achat, c’est les mains dans le cambouis, cela correspond à l’image qu’il veut bâtir », décrypte le président du groupe Renaissance au Sénat, François Patriat. Ou pourquoi pas le ministère des affaires étrangères, afin de travailler sa stature internationale ? Mais le premier ministre a préféré y conserver un de ses fidèles, l’ancien secrétaire général du MoDem, Jean-Noël Barrot.
M. Darmanin n’était pas non plus le premier choix de M. Bayrou. La chancellerie était promise à Xavier Bertrand, le président (divers centre) de la région Hauts-de-France. Mais face au veto de Marine Le Pen concernant celui qui s’était vanté d’avoir « brisé les mâchoires » du Rassemblement national (RN) après sa réélection aux régionales en 2021, le Béarnais a sacrifié M. Bertrand. Une façon, pour le maire de Pau, d’éviter d’être renversé par une motion de censure immédiate.
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