Grenoble : mise en examen d’un mineur soupçonné d’être l’auteur de l’attaque à la grenade dans un bar

Grenoble : mise en examen d’un mineur soupçonné d’être l’auteur de l’attaque à la grenade dans un bar

Devant le bar L’Aksehir, à Grenoble, le 13 février 2025, au lendemain d’une attaque à la grenade. MAXIME GRUSS / AFP Un mineur de 17 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’attaque à la grenade qui a fait quinze blessés le 12 février dans un bar de Grenoble, a été mis en examen, samedi 22 février, a annoncé le parquet

Devant le bar L’Aksehir, à Grenoble, le 13 février 2025, au lendemain d’une attaque à la grenade.

Un mineur de 17 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’attaque à la grenade qui a fait quinze blessés le 12 février dans un bar de Grenoble, a été mis en examen, samedi 22 février, a annoncé le parquet de Lyon. L’adolescent a été placé en détention provisoire après sa mise en examen pour, notamment, « tentative de meurtre en bande organisée » et détention d’arme, a précisé à l’Agence France-Presse le procureur.

Le jeune homme, jamais condamné, avait été interpellé mercredi près de Grenoble, en possession d’un fusil à pompe. Lors de sa garde à vue, il a « reconnu être l’auteur d’une tentative de meurtre quelques semaines plus tôt à Grenoble », a expliqué le procureur de Lyon, Thierry Dran, dans un communiqué. Il s’est, de lui-même, également mis en cause dans l’attaque à la grenade, avant de se rétracter, a ajouté le procureur. Mais « les enquêteurs ont réuni les preuves matérielles pour confondre le gardé à vue » dans l’affaire de l’attaque à la grenade, selon M. Dran.

Mercredi 12 février, vers 20 h 15, un homme encagoulé s’était introduit armé d’un fusil d’assaut dans le bar L’Aksehir, situé dans le quartier populaire Village olympique, dans le sud de Grenoble. Il avait dégoupillé une grenade à fragmentation sans dire un mot et avait pris la fuite. La déflagration a fait quinze blessés, dont six graves. L’usage d’une « arme de guerre » avait scandalisé le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, qui s’était rendu sur place le surlendemain, jurant de « retrouver » le ou les coupables.

La piste de la criminalité organisée avait rapidement été évoquée, le bar visé ayant fait l’objet d’une enquête administrative pour des soupçons de trafics, notamment de cigarettes. Il était sous le coup d’une procédure de fermeture. La ville de Grenoble et sa banlieue connaissent par ailleurs régulièrement des épisodes de violence par arme à feu liés au trafic de drogue, les autorités n’hésitant plus à parler de « guerre des gangs ». Bruno Retailleau, en déplacement à Valence, a déploré un « épouvantable rajeunissement des tueurs et des tués » en France.

Le Monde avec AFP

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