Après que la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage d’Haïti (CCAH) a rendu une décision en faveur de la nommée Nathalie Delphine Gardère, l’affaire Rhum Barbancourt revient sur le tapis.
En effet, dans une correspondance adressée au directeur du travail, du ministère des affaires sociales et du travail (MAST), les deux autres actionnaires de la société du Rhum Barbancourt, Jean Marc et Michel Gardère attirent l’attention de ce dernier sur des actes d’intimidation, menaces de révocation dont subissent des employés de la société Barbancourt de la part de Nathalie Delphine Gardère qui, ont-ils mentionné, dans leur correspondance, a pris d’assaut les locaux de la société.
Les expéditeurs de cette correspondance ont également fait savoir que le jugement rendu en faveur de Nathalie Delphine Gardère ne lui confère aucun droit de poser des actes au nom de la société Barbancourt voire lui permettre de suspendre ou résilier le contrat de travail des employés de ladite société.
Tout acte posé par Nathalie Gardère, qui aurait des démélés avec la justice criminelle, selon Jean Marc et Michel Gardère, ou tout autre personne qu’elle aura utilisée, sera nul et sans effet, ont-ils souligné.