Haïti-Crise : des organisations de la diaspora exigent un nouveau gouvernement de transition, bicéphale, sans Ariel Henry

Haïti-Crise : des organisations de la diaspora exigent un nouveau gouvernement de transition, bicéphale, sans Ariel Henry

Trois organisations de la diaspora haïtienne ont exigé la démission du Premier ministre Ariel Henry et la mise en place d’un gouvernement de transition afin de parvenir à une issue à la crise actuelle qui secoue Haïti.

Dans une proposition de sortie de crise, la Coalition Haïtienne au Canada contre la Dictature en Haïti (CHCDH), l’Initiative Citoyenne de New York et le Komite solidarite ak Rezistans Pèp Ayisyen nan Miyami ont proposé trois mesures pour solutionner la crise.

« Premièrement, la constitution d’un gouvernement de transition de rupture est incontournable. Ce gouvernement constitué d’un pouvoir bicéphale (un président et un Premier ministre), comme le prévoit la Constitution de 1987, est un préalable nécessaire à la réalisation d’élections démocratiques menant à la formation d’un pouvoir librement choisi par le peuple », ont écrit les organisations.

« Deuxièmement, il est essentiel d’obtenir la démission du Premier ministre de facto Ariel Henry comme condition préalable à la formation d’un gouvernement de transition. Il est l’objet de soupçons dans le meurtre de l’ancien président Jovenel Moïse. De plus, il se comporte en autocrate en concentrant entre ses mains les trois pouvoirs de l’État et en bloquant de façon systématique les négociations avec l’opposition », ont-elles ajouté.

« Troisièmement, cette solution haïtienne à la crise s’impose parce que malgré toutes les démarches effectuées et les discussions entamées, les différentes instances étrangères, qu’il s’agisse de l’OEA, du BINUH et tout récemment de la CARICOM, ne font montre d’aucune volonté réelle de résoudre la crise », lit-on dans cette proposition des organisations publiée dans les colonnes du quotidien Le Nouvelliste.