Alors que le processus devant aboutir à la mise en place d’un nouveau Conseil Électoral Provisoire (CEP) traine, les États-Unis maintiennent la pression sur Haïti pour la réalisation des élections législatives.
Le processus a trop duré ! Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain, l’a dit au président de la République, Jovenel Moïse, lors d’une rencontre tenue dimanche, en marge de l’investiture du nouveau chef d’État dominicain, Luis Abinader.
“Il est essentiel qu’Haïti programme ses élections législatives, forme un CEP inclusif et renforce l’état de droit et le soutien aux droits humains. Ce sont les clés du processus démocratique”, a écrit le chef de la diplomatie américaine, dans un tweet.
Entre-temps, le contexte socio-politique actuel se montre de plus en plus corsé. En plus des conséquences de la pandémie de Covid-19, la désignation des représentants des secteurs au CEP et la volonté des acteurs à emboiter le pas dans le processus font défaut au pouvoir en place.
Rappelons que le locataire du palais national avait dit constater la caducité du Parlement depuis le 13 janvier 2020, dans un tweet peu après minuit. Depuis, l’Executif concentre presque tous les pouvoirs entre ses mains.