Le déboisement constitue l’un des problèmes majeurs du pays. On assiste à une montée galopante de ce phénomène à foret des pins située à cheval entre Haïti et la République Dominicaine.
Ce patrimoine de l’Etat, étendu sur 32 000 hectares de terre, est surveillé par seulement 7 gardes forestiers, déployés pour protéger cet espace.
La forêt compte 6 000 hectares de pins aujourd’hui sur 32 000 hectares au début du XXème siècle.
Malgré la création par l”État haïtien d’une réserve forestière afin de protéger ce patrimoine naturel et de limiter le déboisement, cette merveille est menacée par la déforestation surtout du côté haïtien.
Le charbon de bois représente le gagne-pain des habitants de cette zone, ce qui occasionne la coupe abusive des arbres.
En 2004, la presse haïtienne dénonçait la coupe de 200 arbres par jour. Du bois destiné à produire des planches, du charbon et à alimenter les feux pour la fabrication du lait de chaux. La pratique la plus nuisible : la production du « bois-gras ». Ce bois couvert de résine.
Des observateurs appellent, en ce sens, les autorités concernées à mettre sur pieds une politique environnementale afin de protéger les aires en Haïti.