Le président américain Donald Trump a transmis au Congrès une liste de 23 pays impliqués dans le trafic et le transport de drogues vers les États-Unis. Parmi eux figurent plusieurs nations de la région Caraïbe et d’Amérique latine, dont Haïti, la République dominicaine, le Venezuela, le Honduras, le Guatemala et le Mexique, ainsi que des pays d’Asie et d’Afrique comme l’Afghanistan, l’Inde et la Birmanie.
Selon le Département d’État américain, ces pays représentent une menace pour la sécurité des États-Unis et de leurs citoyens, que ce soit par la production locale de stupéfiants ou par leur rôle comme point de transit pour des drogues destinées au marché américain.
La liste a été établie en tenant compte de facteurs géographiques, commerciaux et économiques, qui facilitent la circulation des drogues, même lorsque les gouvernements locaux mettent en place des mesures de contrôle.
Pour Haïti, cette désignation souligne les défis persistants en matière de sécurité et de contrôle des frontières, où des zones côtières peu surveillées et la présence de réseaux criminels organisés favorisent le transit de drogues en provenance d’Amérique du Sud et des Caraïbes. Les experts estiment que cette situation fragilise davantage les institutions haïtiennes et accroît le besoin d’une coopération internationale pour renforcer la lutte contre le trafic.
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