Haïti-insécurité : le laxisme du gouvernement sous le feu des critiques

Haïti-insécurité : le laxisme du gouvernement sous le feu des critiques

La situation sécuritaire en Haïti, en particulier dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, suscite de vives préoccupations. Sant Karl Levêque (SKL) accuse les autorités gouvernementales de contribuer à la détérioration de l’environnement sécuritaire du pays. Selon le coordonnateur du SKL, Jean Gardy Maisonneuve, le laxisme dans la poursuite des gangs criminels a renforcé l’escalade de violence.

“Les gangsters tuent, violent, volent, pillent et incendient des maisons en toute impunité”, a condamné Maisonneuve ajoutant que cette situation de violence a conduit à des milliers de déplacés internes, plongeant des communautés entières dans la détresse.

Le réseau national de défense des droits humains (RNDDH) déplore également l’ampleur de cette crise. Selon Marie Rosy Auguste Ducénat, responsable du programme du RNDDH, plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans les attaques des gangs, à Carrefour-feuilles. Des blessés par balle, des maisons incendiées, et des milliers de déplacés ont été répertoriés par cette organisation.

Ducénat souligne également les conditions de vie précaires des réfugiés internes, contraints de vivre dans des sites d’hébergement insalubres.