Le gouvernement haïtien a pris des mesures face à la montée inquiétante de la violence perpétrée par des gangs armés, déclarant l’état d’urgence sur tout le département de l’Ouest, avec un couvre-feu instauré dans la région métropolitaine de Port-au-Prince pour une période de 72 heures renouvelables.
Cette décision fait suite aux derniers événements, notamment les attaques menées par des bandes armées contre les deux plus grands centres pénitentiaires du pays.
Le Premier ministre par intérim, Patrick Michel Boivert, a souligné que ces actes criminels, comprenant des enlèvements, des assassinats, des violences contre les civils, des saccages et des vols, menaçaient la sécurité nationale et devaient être confrontés avec la plus grande fermeté.
Le couvre-feu, en vigueur de 18 heures à 5 heures du matin, vise à assurer selon le communiqué, la sécurité des citoyens et à restaurer l’ordre dans la région touchée. Les seules exceptions sont faites pour les agents de la force publique en service, les pompiers, les ambulanciers, le personnel médical et les journalistes munis d’identifications valides.
Les forces de l’ordre ont reçu des instructions strictes pour faire respecter le couvre-feu et appréhender tout individu enfreignant cette mesure. Le gouvernement affirme utiliser tous les moyens légaux à sa disposition pour rétablir la paix et la sécurité dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et ses environs.