Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), 4 372 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile en 72 heures. Ces déplacements massifs touchent principalement les zones de Bas Delmas, Tabarre et leurs environs, où les affrontements entre bandes armées s’intensifient.
Les chiffres révèlent que 3 586 déplacés se trouvent à Port-au-Prince, 488 à Tabarre et 298 à Delmas. Parmi eux, 76 % se réfugient dans huit sites, dont deux nouvellement créés. Les 24 % restants trouvent refuge chez des familles d’accueil, ajoutant une pression supplémentaire sur des communautés déjà fragiles.
Cette insécurité généralisée s’accompagne de violences meurtrières, comme l’assassinat de l’urologue Deborah Pierre à Port-au-Prince. L’insécurité, associée à des privations économiques, exacerbe la crise humanitaire. Les prix des denrées alimentaires augmentent, les moyens de subsistance s’effondrent, et les infrastructures sociales peinent à répondre aux besoins.
Le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) alerte sur la détresse des populations affectées, en particulier des femmes et des enfants, forcés de fuir la destruction. Alors que des milliers cherchent désespérément un abri, les autorités et les organisations humanitaires peinent à endiguer cette crise grandissante.
Laisser un commentaire
Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *