Alors que la situation sécuritaire reste très préoccupante, notamment dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, les policiers kényans, arrivés en Haïti dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS), tardent encore à se montrer efficaces.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
Au lieu d’apporter leur soutien à la Police nationale d’Haïti dans la lutte contre les gangs armés, la Police kényane semble plutôt vouloir se tourner vers une démarche propagandiste visant à étouffer la vérité.
A la surprise de tout le monde, un média au Kenya a affirmé cette semaine que l’hôpital général a été libéré des gangs suite à une intervention musclée des policiers kényans. Même la presse en Haïti n’en est pas au courant.
Le commandant en chef de la Police Rameau Normil a plutôt annoncé la reprise du contrôle de l’espace, sans préciser qu’il a eu une quelconque opération. Il a également visité l’espace en compagnie du Premier ministre Garry Conille dans le but de constater les dégâts et déterminer les mesures appropriées pour une reprise des activités.
Si la véritable mission des Kényans est d’aider la PNH à rétablir l’ordre et favoriser un climat propice à la tenue des élections, la population dans sa grande majorité est impatiente de les voir à l’œuvre. Pas dans les quartiers où il est possible de circuler comme le montrent les photos, mais là où le besoin se fait vraiment sentir.
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