L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les multiples sanctions infligées au pays de Vladimir Poutine ont de graves conséquences sur le reste du monde. Le prix du baril de pétrole a déjà atteint 140 dollars américains. En Haïti, les autorités gouvernementales doivent déjà penser aux mesures à adopter afin de faire face à cette nouvelle réalité.
La dernière rareté de carburant qu’a connu le pays à la fin de l’année dernière a conduit à une hausse du prix des produits pétroliers sur le marché local. Pour éviter que la population fasse les frais dans le coût du transport, le gouvernement avait promis la mise en application d’une subvention ciblée en faveur des chauffeurs du transport public.Pourtant, dans la réalité, ce sont les citoyens qui ont subi les conséquences. Les prix des courses ont augmenté, voire même doublé, et les autorités restent muettes.
Il faut se rappeler que les ouvriers du secteur textile avaient mis en avant cet aspect de leur vie quotidienne pour justifier leur demande d’un salaire minimum de 1500 gourdes par jour.
Une nouvelle crise semble se profiler à l’horizon. Haïti aura certainement besoin d’une plus grande somme pour commander la même quantité de produits pétroliers nécessaire au fonctionnement normal du marché. Un ajustement à la hausse du prix sera-t-il donc incontournable?
Le pétrole étant un produit transversal, toute augmentation de son prix entrainera la hausse du prix de plusieurs autres produits, dont ceux de première nécessité. Il importe donc au gouvernement haïtien d’anticiper une nouvelle crise de carburant en adoptant des mesures urgentes et efficaces.
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