Immobilier : les grandes villes retrouvent des couleurs, les villes moyennes marquent le pas

Immobilier : les grandes villes retrouvent des couleurs, les villes moyennes marquent le pas

Bordeaux, Toulouse, Nantes… Dans la foulée de la crise sanitaire du Covid-19, les métropoles avaient perdu de leur attractivité, en raison du coût élevé du mètre carré et de l’absence d’espaces extérieurs. Ces derniers mois, la tendance s’est inversée et leurs prix repartent à la hausse. Selon le baromètre LPI-IAD, les prix des appartements dans

Bordeaux, Toulouse, Nantes… Dans la foulée de la crise sanitaire du Covid-19, les métropoles avaient perdu de leur attractivité, en raison du coût élevé du mètre carré et de l’absence d’espaces extérieurs. Ces derniers mois, la tendance s’est inversée et leurs prix repartent à la hausse. Selon le baromètre LPI-IAD, les prix des appartements dans l’ancien dans les seize plus grandes villes de France ont crû en moyenne de 2,8 % entre juillet 2024 et juillet 2025, « soit plus de deux fois l’augmentation mesurée » dans le pays entier sur cette période.

« On observe un retour vers les métropoles, c’est là que l’activité économique se situe, ce sont des pôles d’attraction forts, notamment pour les jeunes actifs et les familles », confirme Julien Haussy, créateur du réseau d’agences Espaces atypiques.

D’après les chiffres de MeilleursAgents, les villes de Bordeaux et Toulouse, dont les prix semblaient avoir atteint un palier ces dernières années et où le marché immobilier manquait de dynamisme, redémarrent, avec des hausses sur un an de respectivement 3,6 % et 1,3 %.

A Nantes, boudée par les acheteurs depuis 2022, la situation s’améliore aussi (+ 0,6 % sur un an, 1,9 % sur trois mois). Idem à Lyon, où le marché avait fortement chuté ces dernières années, en prix comme en volume de transactions. Les prix ont progressé de 2,5 % en un an. Brest a également le vent en poupe (+ 6,1 %).

« La plupart des grandes villes ont connu des baisses de prix non négligeables, parfois supérieures à 10 %, ce qui a permis à de nouveaux acheteurs de venir sur ce marché », explique Eric Allouche, directeur exécutif d’Era Immobilier. Une exception, cependant : Rennes continue à voir ses prix baisser (– 4 % sur un an). « C’est compliqué à Rennes, les prix restent très élevés, cela pénalise la ville », pense M. Haussy. Il faut compter plus de 5 000 euros le mètre carré pour une maison, en moyenne, toujours selon MeilleursAgents. Au Havre, les prix sont moins élevés (environ 2 000 euros en moyenne), mais après des années dynamiques, ils décroissent, de 1,9 % sur douze mois.

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